"Un blog sépia, ambiance daguerréotype et toile de Jouy, qui vous fera voyager à travers les plaines venteuses de la littérature et les déserts brûlants de la game infernale".

Charlie Tuna.







dimanche 2 mai 2010

Chapitre 11- Coutume bellifontaine


"Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye,
Et s’est vestu de brouderie
De souleil luisant, cler et beau.

Il n’y a beste, ne oyseau,
Qu’en son jargon ne chante, ou crie :
Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye.

Riviere, fontaine et ruisseau,
Portent, en livrée jolie,
Goutes d’argent d’orfaverie,
Chascun s’abille de nouveau.
Le temps a laissié son manteau."


Charles d'Orléans.


Chaque année, au premier jour du printemps, dans la belle contrée de Fontainebleau, se déroule un étrange rituel dont l'origine se perd avec la nuit des temps. Les plus belle femmes de la région se réunissent au plus profond de la forêt, autour du plus vieux chêne centenaire et, dans le plus simple appareil, entament une série de danses rituelles qui durent une journée entière.

Les spécialistes se perdent en conjectures sur l'origine de cet étrange cérémonial : croyance païenne dans la vertu fertilisatrice de la Nature, rite destiné à régénerer la mana de la région ou simple survivance de traditions du folklore régional marquant la fin de l'hiver, les hypothèses sont nombreuses ; il n'en reste pas moins que c'est une spectable d'une indicible beauté, que je ne manquerai sous aucun prétexte.

Une bien belle coutume, ma foi.

(Ciquer pour voir l'image en taille réelle)

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